Jusqu’à présent le Libéria restait un des rares pays africains sans interdiction des MGF, une femme sur deux a été excisée.
Cependant, le deuxième mandat de Ellen Johnson Sirleaf termine en janvier 2018 avec un succès dans le combat contre les MGF.
En tant que première présidente du Libéria, Sirleaf profite de son ultime jour dans cette position pour adopter la «Executive Order on the Domestic Violence Bill», une loi contre les MGF.
Moyennant ce nouveau projet de loi, Sirleaf donne un signal contre ce rituel cruel et appelle à rompre avec cette tradition atroce.
Néanmoins, la loi actuelle contient encore quelques lacunes : elle est limitée à une période de 12 mois et s’applique qu’aux filles mineures.
La pression est énorme au sein des communautés, c’est pourquoi la majorité des femmes majeures se décident de subir des MGF de peur d’être stimatisées.
Vu que la loi actuelle est limitée à 12 mois et s’applique uniquement aux filles de moins de 18 ans, il n’empêche que nous avons toujours besoin des règlements encore plus strictes.
Nous demandons donc le nouveau président, George Weah, de s’engager activement pour une loi plus stricte par rapport aux MGF – une loi durable qui protège toutes les filles et femmes de toutes les tranches d’âges de la mutilation génitale.
