Mayar est décédée des suites directes de l’excision tandis que sa sœur jumelle a survécu.
En Egypte, bien que la MGF représente une violation de la loi, 85% des femmes entre 15 et 49ans sont victimes de MGF et il est encore plus choquant que 82% des excisions soient effectuées par des médecins. Selon Fakhr El-Din, un activiste pour les droits de l’homme, la MGF est en effet régulièrement effectuée dans les hôpitaux. Or, les familles comme celle de Mayar ne se montrent pas coopératives dans les enquêtes, ce qui pose un important problème de surveillance dans les centres médicaux.
L’affaire de Mayar montre bien qu’il n’est pas seulement essentiel de prendre des mesures juridiques : il faut aussi informer les communautés à propos des conséquences très graves de la MGF sur la santé physique et psychologique.
Le sort de Mayar ainsi que celui de nombreuses autres jeunes filles doivent appartenir au passé.