Même seulement un peu de mutilation est insoutenable

Tolérer la MGF signifie ignorer les droits de l'homme

La MGF est un crime

Je lutte depuis 15ans contre la MGF à l’aide de ma fondation Desert Flower Foundation. La MGF laisse des blessures terribles pour chaque femme qui en est victime. Or, récemment dans le « Journal of Medical Ethics », deux gynécologues américains ont incité à la tolérance envers ce crime commis contre les femmes et les jeunes filles : « De petites interventions médicales symboliques effectuées par des docteurs sous anesthésie pourraient représenter un moyen de respecter les différences culturelles et dans le même temps, de protéger la santé des patientes. »

Le docteur Cornelia Strunz, directrice du centre médical DFF à Berlin travaille chaque jour avec les femmes affectées et conteste cette proposition de manière véhémente en soulignant que chaque intervention provoque des traumatismes.

« La proposition de ces deux gynécologues américains est un exemple typique montrant que les bonnes intentions ne suffisent pas toujours. » énonce le docteur Roland Scherer, médecin en chef de l’hôpital en termes de chirurgie de l’intestin et du plancher pelvien et directeur médical du centre DFF Waldfriede.

Certes le chemin menant à l’abolition de ce rituel cruel est long et difficile. Cependant, permettre un peu de mutilation n’est en rien une solution : ce n’est en rien de la tolérance mais plutôt de l’ignorance. En effet, toute forme de MGF est une violation de l’intégrité des enfants et de la dignité humaine des femmes, c’est également une tentative pour supprimer et contrôler les femmes et par conséquent un crime contre les droits humains.

En conséquence, conjointement à mon équipe de la DFF, je proteste avec la plus grande vigueur contre cette abomination !

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