En Indonésie, le nombre de femmes et de fillettes excisées est estimé à environ 60 millions. Autrement dit, la moitié de la population féminine d’Indonésie a subi cette mutilation!
Dainius Pūras, l’envoyé spécial de l’ONU dans le domaine du « Droit à la santé » a publié un article sur la situation actuelle en Indonésie. La prise en charge médicale de la population féminine et la position sociale de la femme sont toutes deux absolument désastreuses.
Les relations sexuelles avant le mariage étant absolument interdites, il n’existe qu’un accès restreint aux moyens de contraception et la mutilation génitale féminine est pratiquée dans la majeure partie de la population.
Il est essentiel de mettre fin à l’inégalité entre les femmes et les hommes, afin que la femme soit enfin considérée comme un membre à part entière de la société.
Il a été établi que la MGF est surtout pratiquée dans les sociétés marquées par de graves inégalités entre les genres.
Ainsi, la lutte contre l’inégalité des sexes et le manque de formation fait partie intégrante du combat contre la MGF.
Il faut mettre un terme à cette inégalité ! Les femmes doivent disposer d’un meilleur accès au système de santé ! En Indonésie, il importe de combattre la MGF avec toute l’énergie nécessaire !
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